Sanctions Administratives et Pénales en Matière de Sécurité Routière

Le non-respect des règles de sécurité routière peut entraîner deux types de sanctions : administratives et pénales

Fiche synthèse : Sanctions Administratives et Pénales en Matière de Sécurité Routière

Préambule

Le non-respect des règles de sécurité routière entraîne deux types de conséquences juridiques distinctes. D'une part, des mesures administratives décidées par l'autorité préfectorale ou appliquées automatiquement, à titre conservatoire ou préventif, sans intervention d'un juge. D'autre part, des sanctions pénales prononcées par un tribunal, avec des amendes et des peines pouvant aller jusqu'à l'emprisonnement. Ces deux systèmes, complémentaires, visent à protéger les usagers de la route et à dissuader les comportements dangereux. Il est essentiel de bien distinguer leur nature et leurs objectifs pour comprendre le système répressif français.

Voir : Tableaux des infractions et sanctions


Distinction fondamentale : administratif vs pénal

Le système français repose sur une double approche des infractions routières, qui se distingue par l'autorité compétente et l'objectif poursuivi.

Critère Mesures administratives Sanctions pénales
Autorité compétente Préfet (ou automatique par l'État) Juge (tribunal de police ou correctionnel)
Nature juridique Mesure de police administrative Peine pénale
Objectif Préventif et conservatoire (protéger) Répressif et punitif (sanctionner)
Exemples Rétention, suspension administrative, invalidation Amende, prison, suspension judiciaire, annulation
Contestation Recours administratif (tribunal administratif) Recours pénal (tribunal compétent)

Cette distinction explique pourquoi un même comportement peut entraîner à la fois une mesure administrative immédiate (ex. : suspension préfectorale) et une sanction pénale ultérieure (ex. : amende et suspension judiciaire).

📌 Pour consulter l'ensemble des dispositions légales : Code de la route - Titre II : Permis de conduire sur Légifrance


Les mesures administratives sur le permis

Les mesures administratives sont décidées par le préfet ou appliquées automatiquement par l'État via le fichier national du permis de conduire. Elles visent à retirer temporairement ou définitivement le droit de conduire à un usager dangereux, sans passer par un juge.

Retrait de points

Le permis de conduire est doté d'un capital de 12 points (article R223-1) (6 points en période probatoire). Chaque infraction entraîne un retrait automatique de points, dont le nombre varie selon la gravité :

  • 1 point : dépassement de vitesse < 20 km/h hors agglomération (article R413-14)
  • 3 points : usage du téléphone tenu en main (article R412-6-1), absence de ceinture (article R412-1)
  • 4 points : circulation en sens interdit (article R412-28), marche arrière sur autoroute (article R412-12)
  • 6 points : conduite sous l'emprise de l'alcool (≥ 0,8 g/L) (article L234-1), excès de vitesse ≥ 50 km/h (article R413-14-1)

Le capital de points peut être récupéré automatiquement après 6 mois, 2 ans ou 3 ans sans infraction, selon les cas (article L223-6). Un stage de sensibilisation à la sécurité routière permet de récupérer jusqu'à 4 points, dans la limite d'un stage par an.

Si le solde atteint zéro point, le permis devient automatiquement invalide (voir "Invalidation" ci-dessous).

📌 Consulter le détail du barème : Retrait de points du permis de conduire sur Service-public.fr

Rétention du permis

La rétention administrative (article L224-1) est une mesure immédiate prise par les forces de l'ordre lors d'un contrôle routier. Elle consiste à retirer physiquement le permis de conduire au conducteur pour une durée maximale de 72 heures (article R224-3). Ce délai peut être porté à 120 heures (5 jours) en cas de conduite sous l'emprise de l'alcool ou de stupéfiants (article L224-2), afin de permettre la réalisation des examens biologiques.

Situations entraînant une rétention :

  • Alcoolémie ≥ 0,8 g/L de sang (ou ≥ 0,4 mg/L d'air expiré) (article L224-1)
  • Conduite après usage de stupéfiants (article L224-1)
  • Excès de vitesse ≥ 40 km/h (avec interception du véhicule) (article L224-1)
  • Accident corporel avec suspicion d'infraction grave (article L224-1)

À l'issue de la rétention, le permis est soit restitué au conducteur, soit transmis au préfet qui peut décider d'une suspension administrative.

Suspension administrative

La suspension administrative (articles L224-2 et L224-7) est décidée par le préfet et interdit au conducteur de conduire pour une durée déterminée. Elle est distincte de la suspension judiciaire (prononcée par un juge).

Caractéristiques :

  • Durée : 6 mois maximum (1 an en cas d'accident corporel grave) (article L224-2)
  • Infractions concernées : alcool ≥ 0,8 g/L, stupéfiants, excès de vitesse ≥ 50 km/h, refus d'obtempérer, délit de fuite
  • Non-respect : constitue un délit passible de 2 ans de prison et 4 500 € d'amende (article L224-16)

La suspension administrative peut être immédiate et intervient avant tout jugement. Elle peut se cumuler avec une suspension judiciaire ultérieure, mais les périodes se confondent généralement (non cumulatives) (article L224-9).

📌 Pour plus d'informations : Suspension judiciaire du permis de conduire sur Service-public.fr

Invalidation

L'invalidation (article L223-5) intervient automatiquement lorsque le solde de points atteint zéro. L'État notifie cette décision par courrier recommandé (lettre 48SI) (article R223-3), qui vaut interdiction de conduire.

Conséquences :

  • Interdiction de conduire pendant 6 mois (1 an en cas de récidive dans les 5 ans) (article L223-5)
  • Obligation de repasser l'examen théorique (code de la route) (article L223-5)
  • Si l'invalidation intervient pendant la période probatoire : obligation de repasser également l'examen pratique (conduite) (article L223-5)
  • Impossibilité d'obtenir un nouveau permis avant la fin du délai d'interdiction

L'invalidation est une mesure administrative automatique, distincte de l'annulation judiciaire prononcée par un juge.


Les sanctions pénales

Les infractions au Code de la route sont jugées par les juridictions pénales : le tribunal de police pour les contraventions, le tribunal correctionnel pour les délits. Ces sanctions visent à punir le comportement fautif et à dissuader la récidive.

Nature et hiérarchie des infractions

Les infractions routières se répartissent en deux catégories principales :

  • Les contraventions : infractions les moins graves, classées en 5 classes selon leur gravité
  • Les délits : infractions graves, passibles de peines d'emprisonnement

Les contraventions (classes 1 à 5)

Les contraventions sont jugées par le tribunal de police. Elles sont classées de la 1ère à la 5ᵉ classe selon leur gravité, avec des sanctions progressives.

Classe Exemple d'infraction Amende maximale Autres sanctions possibles
1ère Stationnement gênant 38 € Aucune
2ᵉ Éclairage défaillant, plaque non conforme 150 € Aucun retrait de points
3ᵉ Écouteurs/oreillettes au volant 450 € -3 points
4ᵉ Absence de ceinture (art. R412-1), téléphone tenu en main (art. R412-6-1), excès < 50 km/h (art. R413-14) 750 € -3 points, suspension possible
5ᵉ Excès ≥ 50 km/h (art. R413-14-1) 1 500 € (3 750 € en récidive) -6 points, suspension, immobilisation

Points de vigilance :

  • Les contraventions de 1ʳᵉ à 4ᵉ classe sont généralement traitées par amende forfaitaire, sans passage devant le juge
  • Les contraventions de 5ᵉ classe sont toujours jugées par le tribunal de police et ne relèvent pas du système forfaitaire
  • À partir de la 4ᵉ classe, le juge peut prononcer une suspension de permis

Les délits routiers

Les délits sont des infractions graves jugées par le tribunal correctionnel. Ils concernent principalement les comportements mettant gravement en danger la sécurité d'autrui.

Délit Exemple Peines encourues Référence
Conduite sous alcool ≥ 0,8 g/L Alcoolémie délictuelle Jusqu'à 9 000 € d'amende, 3 ans de prison, suspension Article L234-1
Conduite sous stupéfiants THC, cocaïne, etc. Jusqu'à 9 000 € d'amende, 3 ans de prison, stage obligatoire Article L235-1
Conduite sous alcool ET stupéfiants Cumul des deux infractions Jusqu'à 15 000 € d'amende, 5 ans de prison Article L235-1
Refus d'obtempérer Refus de se soumettre à un contrôle Jusqu'à 15 000 € d'amende, 2 ans de prison Article L233-1
Refus d'obtempérer aggravé Avec mise en danger d'autrui Jusqu'à 75 000 € d'amende, 5 ans de prison Article L233-1-1
Délit de fuite Après accident corporel Jusqu'à 75 000 € d'amende, 3 ans de prison Article 434-10 du Code pénal
Homicide involontaire Accident mortel avec manquement Jusqu'à 7 ans de prison (10 ans si circonstances aggravantes) Articles 221-6-1, 221-18 du Code pénal

Peines principales :

  • Amendes importantes (plusieurs milliers d'euros)
  • Peines de prison (ferme ou avec sursis)
  • Suspension judiciaire du permis (jusqu'à 3 ans, voire 10 ans)

Peines complémentaires :

  • Travaux d'intérêt général (TIG)
  • Confiscation du véhicule
  • Stage de sensibilisation obligatoire
  • Interdiction de conduire certains véhicules
  • Installation d'un éthylotest antidémarrage (EAD)

📌 Consulter les infractions et sanctions : Sanctions et infractions sur service-public.gouv.fr

Annulation judiciaire du permis

L'annulation est une sanction pénale prononcée exclusivement par un juge. Elle entraîne la destruction juridique du permis de conduire.

Caractéristiques :

  • Décision : uniquement judiciaire (jamais administrative)
  • Infractions concernées : délits graves (récidive d'alcool ou stupéfiants, refus d'obtempérer, homicide involontaire, etc.)
  • Durée d'interdiction : fixée par le juge (généralement 6 mois à 10 ans, voire définitive)
  • Conséquences : obligation de repasser intégralement les examens théorique et pratique après expiration du délai

L'annulation est la sanction la plus lourde concernant le permis de conduire. Elle se distingue de la suspension (temporaire) et de l'invalidation (administrative).


Tableau récapitulatif : distinguer les mesures sur le permis

Mesure Nature Autorité Déclencheur Effet Durée Référence
Retrait de points Administrative Automatique (État) Toute infraction avec retrait Perte de points Permanent (sauf récupération) Art. L223-1 à L223-3
Rétention Administrative Forces de l'ordre Infraction grave immédiate Permis confisqué temporairement 72h (120h max) Art. L224-1, R224-3
Suspension administrative Administrative Préfet Infraction grave Interdiction de conduire 6 mois max (1 an si accident) Art. L224-2, L224-7
Suspension judiciaire Pénale Juge Contravention 4ᵉ/5ᵉ classe ou délit Interdiction de conduire Jusqu'à 3 ans (10 ans max) -
Invalidation Administrative Automatique (État) Solde de points à 0 Permis invalide, tout à repasser Interdiction 6 mois (1 an si récidive) Art. L223-5
Annulation Pénale Juge Délit grave ou récidive Permis détruit, tout à repasser Variable (6 mois à 10 ans, voire définitive) -

Aide-mémoire :

  • Rétention = immédiate, sur place, courte durée
  • Suspension = temporaire, peut être administrative (préfet) ou judiciaire (juge)
  • Invalidation = administrative, conséquence du solde à 0 point
  • Annulation = pénale, destruction du titre de conduite

Cas d'école : exemples de situations concrètes

Cette section illustre l'articulation entre mesures administratives et sanctions pénales dans des situations réelles.

Situation Infractions caractérisées Mesures administratives Sanctions pénales
Permis probatoire (6 points) – Alcoolémie 0,15 mg/l d'air expiré Dépassement du seuil de 0,10 mg/l autorisé en probatoire Rétention 72h, retrait 6 points → invalidation immédiate (lettre 48SI), suspension préfectorale Délit (art. L234-1) : convocation tribunal, amende jusqu'à 9 000 €, 3 ans de prison, stage obligatoire, suspension judiciaire possible
Permis confirmé – Excès de vitesse +52 km/h avec interception Excès de vitesse ≥ 50 km/h (contravention de 5ᵉ classe) Rétention immédiate, retrait 6 points, suspension administrative possible, immobilisation du véhicule Convocation tribunal de police, amende jusqu'à 1 500 € (3 750 € en récidive), suspension judiciaire possible (art. R413-14-1)
Permis confirmé (3 points restants) – Marche arrière sur autoroute au péage Circulation en sens interdit sur autoroute (art. R412-28) Retrait 4 points → invalidation immédiate, interdiction de conduire 6 mois Contravention de 4ᵉ classe : amende jusqu'à 750 €, suspension judiciaire possible
Conduite sous stupéfiants (cannabis) + Alcool 0,10 mg/l Cumul stupéfiants + alcool (2 délits distincts) Rétention 120h, retrait 6 points, suspension administrative immédiate 2 délits (art. L235-1) : convocation tribunal, amendes cumulées (jusqu'à 15 000 €), 5 ans de prison, annulation du permis envisageable
Refus de se soumettre au contrôle d'alcoolémie Refus d'obtempérer (délit) Rétention immédiate, suspension administrative Délit (art. L234-8) : tribunal correctionnel, amende jusqu'à 4 500 €, 2 ans de prison, annulation possible du permis
Accident corporel avec délit de fuite Délit de fuite après accident avec blessé Suspension administrative immédiate, retrait de points selon autres infractions Délit grave (art. 434-10 du Code pénal) : tribunal correctionnel, amende jusqu'à 75 000 €, 3 ans de prison, annulation probable du permis

Enseignements :

  • Les mesures administratives et sanctions pénales s'appliquent simultanément pour une même infraction
  • Le cumul d'infractions entraîne un cumul de peines
  • L'invalidation (solde 0 point) peut intervenir avant le jugement pénal
  • Certains délits entraînent systématiquement une annulation judiciaire

Objectifs des sanctions

Le système répressif français poursuit plusieurs objectifs complémentaires :

  • Dissuasion : décourager les comportements à risque par la menace de sanctions sévères
  • Responsabilisation : faire prendre conscience aux conducteurs de leurs obligations
  • Prévention : éviter la récidive par des stages de sensibilisation et des peines éducatives
  • Protection : retirer temporairement ou définitivement le droit de conduire aux usagers dangereux
  • Réparation : indemniser les victimes dans le cadre de la procédure pénale

QCM : Sanctions Administratives et Pénales en Matière de Sécurité Routière

Afficher les questions avec réponses

Le permis de conduire est doté de 12 points dès sa délivrance.

  • Vrai
  • Faux

Le permis est doté de 6 points en période probatoire, puis passe à 12 points après cette période si aucune infraction n’est commise.

Quelles infractions peuvent entraîner une rétention administrative du permis ?

  • Conduite sous stupéfiants
  • Stationnement gênant
  • Dépassement de 20 km/h sans interception
  • Alcoolémie ≥ 0,8 g/L de sang

La rétention administrative (72h max - possible 120h) concerne des infractions graves comme l’alcoolémie ≥ 0,8 g/L, les stupéfiants ou un dépassement > 40 km/h avec interception, mais pas un simple stationnement ou un petit excès de vitesse.

La suspension administrative du permis peut durer jusqu’à 1 an dans tous les cas.

  • Faux
  • Vrai

La suspension administrative dure 6 mois maximum, sauf en cas d’accident grave où elle peut atteindre 1 an.

En cas d’invalidation du permis, que doit-on faire pour le récupérer ?

  • Payer une amende de 1 500 €
  • Suivre un stage obligatoire payant
  • Attendre 3 ans sans rien faire
  • Repasser le code de la route

Après une invalidation (perte totale des points), il faut repasser le code, et la conduite si en période probatoire, après 6 mois d’interdiction.

Quelle est la sanction pour non-respect d’une suspension administrative ?

  • 2 ans de prison et 4 500 € d’amende
  • Retrait de 6 points
  • 150 € d’amende seulement
  • Confiscation immédiate du véhicule

Le non-respect d’une suspension administrative est puni de 2 ans de prison et 4 500 € d’amende, mais pas d’un simple retrait de points ou d’une confiscation immédiate.

Une contravention de 3ᵉ classe entraîne toujours un retrait de points.

  • Faux
  • Vrai

Une contravention de 3ᵉ classe n’entraîne pas toujours un retrait de points. Certaines le font (ex. : écouteurs), d'autres non.

Quelles infractions relèvent des contraventions de 5ᵉ classe ?

  • Téléphone au volant
  • Excès de vitesse > 50 km/h
  • Stationnement gênant
  • Absence de ceinture

Les contraventions de 5ᵉ classe concernent des infractions graves comme un excès de vitesse > 50 km/h (1 500 € max), mais pas le téléphone (3ᵉ ou 4ᵉ classe), la ceinture (4ᵉ classe) ou le stationnement (1ère classe).

Combien de temps faut-il pour récupérer automatiquement ses points après une infraction ?

  • Immédiatement après une amende
  • 1 an après un stage
  • 6 mois sans infraction
  • 3 ans sans infraction

Les points se récupèrent automatiquement après 3 ans sans infraction, ou plus rapidement via un stage de sensibilisation.

Les délits routiers sont jugés par un tribunal correctionnel.

  • Vrai
  • Faux

Les délits routiers, comme la conduite sous stupéfiants ou le délit de fuite, sont jugés par un tribunal correctionnel.

Quelle est la peine maximale pour un homicide involontaire aggravé ?

  • 6 mois de suspension
  • 10 ans de prison
  • 5 ans de prison
  • 1 500 € d’amende

Un homicide involontaire aggravé, qualifié de délit aggravé (et non un crime en droit français), peut entraîner jusqu’à 10 ans de prison.

Quelles sont des peines complémentaires possibles pour un délit routier ?

  • Travaux d’intérêt général
  • Suspension judiciaire du permis
  • Confiscation du véhicule
  • Augmentation du nombre de points

Les peines complémentaires incluent la suspension ou l’annulation du permis, des TIG, ou la confiscation du véhicule, mais jamais une augmentation de points.

L’annulation du permis est toujours décidée par le préfet.

  • Faux
  • Vrai

L’annulation est décidée par un juge (sanction pénale), contrairement à l’invalidation, qui est administrative et décidée par le préfet.

Quel est l’objectif principal des sanctions routières ?

  • Dissuader les comportements dangereux
  • Réduire le nombre de permis délivrés
  • Punir sans chercher à prévenir
  • Augmenter les recettes de l’État

Les sanctions visent à dissuader, responsabiliser et prévenir la récidive, pas seulement à punir ou à générer des revenus.

Une contravention de 4ᵉ classe peut entraîner un retrait de points.

  • Faux
  • Vrai

Une contravention de 4ᵉ classe, comme un excès de vitesse < 50 km/h, entraîne un retrait de 3 points et une amende maximale de 750 €.

Quelles infractions peuvent mener à une annulation judiciaire du permis ?

  • Délit de fuite
  • Excès de vitesse < 30 km/h
  • Récidive de conduite sous alcool
  • Absence de clignotant

L’annulation judiciaire concerne des délits graves comme la récidive sous alcool ou le délit de fuite, pas des infractions mineures comme un excès léger ou un oubli de clignotant.

Quelles infractions relèvent des contraventions de 1ère ou 2ᵉ classe ?

  • Stationnement gênant
  • Absence de ceinture de sécurité
  • Excès de vitesse de 40 km/h
  • Téléphone au volant

Les contraventions de 1ère classe incluent le stationnement gênant (38 € max), et celles de 2ᵉ classe l’absence de ceinture (150 € max). L’excès de vitesse de 40 km/h (4ᵉ classe) et le téléphone au volant (3ᵉ classe) sont plus graves.

Que permet un stage de sensibilisation à la sécurité routière ?

  • Obtenir un nouveau permis immédiatement
  • Annuler une contravention de 5ᵉ classe
  • Récupérer des points sur son permis
  • Éviter une suspension administrative

Un stage de sensibilisation permet de récupérer des points (jusqu’à 4), mais il n’empêche pas une suspension, n’annule pas une contravention, et ne remplace pas un permis invalidé ou annulé.