Type B Les panneaux de prescription zonale : rôle, implantation, exemples et exceptions

Les panneaux de prescription zonale : rôle, implantation, exemples et exceptions

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1. Leur rôle : définir des règles sur une zone entière

Les panneaux de prescription zonale (type B) permettent d’appliquer une règle sur l’ensemble d’un périmètre, et non sur un point isolé de circulation.
Ils servent à instaurer un régime particulier sur toutes les voies d’un secteur donné : limitation de vitesse, priorité aux piétons, restriction d’accès, etc.

Ils sont indissociables d’un panneau de fin de zone, qui met fin à la prescription.

📘 Référence : Code de la route – Instruction interministérielle sur la signalisation routière, type B (prescriptions zonales).


2. Leur implantation : à l’entrée et à la sortie de la zone

Ces panneaux sont implantés à l’entrée de la zone concernée (rue, quartier, agglomération…) et définissent un cadre applicable sur l’ensemble des voies internes, jusqu’au panneau de fin de zone correspondant.

📌 Exemple : une "Zone 30" limite la vitesse à 30 km/h sur l’ensemble du secteur. Il n’est pas nécessaire de répéter le panneau à chaque intersection.


3. Exemples classiques

Voici quelques prescriptions zonales fréquentes :


4. Exceptions visuelles : les panneaux de zone à fond bleu

La plupart des panneaux de zone ont une présentation standard : fond blanc avec encadrement rouge.
Mais deux exceptions majeures existent, reconnaissables à leur fond bleu et à leur design spécifique :

B52 – Zone de rencontre

B53 – Aire piétonne

✅ Bien qu’ils aient un fond bleu, ces panneaux sont bien des prescriptions zonales.
🎯 Exception graphique, mais fonctionnement identique aux autres zones.


5. À retenir 🧠


👉 Ces panneaux traduisent une vision plus large de la sécurité routière, pensée à l’échelle d’un espace de vie et de circulation partagée, pas seulement d’un point de passage.
Savoir les lire, c’est comprendre la logique globale d’un quartier ou d’un espace urbain.